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Les Moutons Noirs

21 septembre 2014

Harcèlement scolaire

Harcèlement scolaire et virtuel

 

Aujourd’hui, j’ai vu une vidéo sur internet. Une gamine de collège qui en humilie, terrorise et frappe une autre devant tous ses amis et en se filmant. La vidéo a été mise sur Facebook et la fille ayant commis le méfait est désormais huée par tout le net. Aaah, le net et ses justiciers anonymes… et si violents…

Désormais, c’est elle qui prend cher. Insultes sur son poids, tout ça…

Au début, la vidéo m’a énormément dégoûtée et j’espère que la victime va bien.

Mais maintenant, les réactions des gens me dégoûtent. Déjà, insulter sur le poids me donne envie de vomir. Je suis en surpoids et je ne trouve pas ça drôle du tout.

L’insulte ne résout rien, et on ne peut pas stopper la violence par la violence, ça se saurait, les guerres se seraient arrêtées d’elles-mêmes.

Le pire, c’est que les numéros de téléphone de la fille et son adresse ont été diffusés sur la toile. Comment peut-on faire ça ? Ce n’est même pas se rabaisser à son niveau, c’est devenir monstrueux !

On fait tout ça pour une gamine de quoi, quatorze ans, quinze ans, et pourtant, les meurtriers, tout ça, on s’en balance ?

Et puis ça me fait rire, tous ceux qui découvrent le harcèlement scolaire en 2014, tous ceux qui disent que c’est un problème de génération… Un jour, peut-être qu’ils découvriront le harcèlement de rue ? N’importe quoi… Ils ont dû vivre dans un beau putain de monde de bisounours, eux.

C’est bien de lutter contre le harcèlement scolaire. J’ai été concernée par ça, alors…

Mais que tous ces anonymes violents et assoiffés de faire la justice eux-mêmes me terrifient bien plus que mes souvenirs de collège…

Parfois, les humains sont des monstres. Quoi de mieux qu’une sorcière pour partir à la chasse aux sorcières, après tout ?

 

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11 août 2014

La Douleur Physique

Epictète, stoïcien romain de l'Antiquité, aurait déclaré à son maître qui le torturait : "la jambe va casser". Et une fois qu'elle cassa en effet, d'un ton calme, aurait ajouté : "je t'avais prévenu".

 

Je ne voudrais pas donner l'impression d'une interprétation finaliste. Certaines phrases affirmatives (avec utilisation du présent de vérité générale) et les expressions comprenant "permettre" ou "servir" ou tout autre mot s'en rapprochant sont présents dans une dimension et une finalité philosophiques. D'un point de vue scientifique, les différents aspects de la douleur sont aujourd'hui présents grâce à l'évolution et à la survie de ceux qui présentaient les caractères répondant au mieux à ces mêmes finalités qui semblent les plus adaptées à la conservation de soi.

 

La Douleur est scientifiquement parlant un avertissement déclenché par la voie nerveuse de notre corps afin de nous amener à protéger et soigner la zone concernée.
A partir de cela, nous pouvons éloigner toute remarque inutile, telle "mais pourquoi que la douleur elle existe-t-elle alors que ça fait pas du bien ?". La douleur existe pour notre plus grand bien au contraire, pour notre plus grande sécurité, pour permettre la conservation de soi. Nous ajouterons à cela, pour convaincre les plus réticents, qu'il existe une maladie impliquant une absence totale de douleurs : les personnes atteintes peuvent alors poser leur main sur le fer à repasser, se couper, saigner, sans rien ressentir, mais également sans s'en rendre compte. Elles peuvent se consumer sans s'en apercevoir, négliger involontairement des soins qui devraient être apportés en vitesse, et pire encore, ne pas avoir conscience du danger d'exposer son corps aux blessures, n'ayant jamais pu associer le déplaisir avec l'offense physique.

La question qui se pose serait en fait : pourquoi la douleur est-elle si désagréable ? Voire même, la douleur est-elle réellement désagréable ?

Tout d'abord, répondons à la première question, en admettant dans un premier temps que la réponse à la deuxième est oui.
La douleur est un avertissement. Pourquoi ne pas allier l'avertissement avec le plaisir ?
Le plaisir est une sensation extrêmement recherchée par l'homme. Tellement recherchée, qu'il oublie parfois dans sa quête les probables futures conséquences de ses actes (applications : de tout type de drogue, en passant par la boulimie, voire en allant jusqu'à l'assassinat...). Ainsi, en associant blessures et plaisir, on ouvre la porte à l'autodestruction (en étant peut-être un peu hyperbolique) de l'humanité (à laquelle je ne mettrai pas de majuscule). Quelle direction les événements prendraient-ils si se couper une jambe était une partie de plaisir ? Le sérieux de l'être humain n'est pas assez important pour lui permettre d'apprécier le fait d'être heurté : il en abuserait. Prendre soin de lui sous l'élan d'une initiative et au prix d'un déficit de plaisir serait une responsabilité bien trop lourde.
Conservons alors cet aspect désagréable de la douleur. Pourquoi lui donner plusieurs palliers ? Pourquoi ne pas se contenter d'une sensation minimale de la douleur pour chaque type de blessures ?
Pour des raisons principalement pratiques. Nous avons appris depuis longtemps à laisser passer un mal de tête gênant, et à prendre en main rapidement une rage de dents. La douleur est proportionnelle à la gravité de l'infection (dans la majorité des cas) et nous permet ainsi de réagir en conséquences. De plus, une douleur vive nous marque : il en résulte, d'une part, une réaction rapide qui nous permet de nous éloigner le plus promptement possible du danger (par exemple, notre main, commandée par les réflexes, ne pourra qu'effleurer une tasse brûlante), et d'autre part, associer certains événements avec de fortes sensations nous permet de redoubler d'attention lors d'une prochaine expérience similaire.
Mais les douleurs ici concernées sont les douleurs vives, qui surgissent de manière brutale et sont souvent inattendues, mais s'en vont rapidement. Il existe aussi les douleurs lourdes, lentes, qui pèsent, nous oppressent et s'allongent dans le temps, et qui correspondent davantage à un malaise. Si celles-ci sont parfois moins redoutées (on accepterait volontiers un mal de ventre intense de quelques heures pour éviter d'avoir à mettre sa main au feu ne serait-ce qu'une demi-seconde), elles n'en sont en réalité pas moins redoutables : nous nous sentons piégés dans notre propre corps, et nous désirons même parfois nous infliger une douleur vive pour pouvoir oublier une seconde la première (paradoxe remarquable). Le fait est que les douleurs lourdes nous font moins peur, car la sensation de déplaisir est (la plupart du temps) moins intense que lors d'une douleur vive. Nous éprouvons d'ailleurs beaucoup de mal à nous infliger nous-mêmes ces douleurs vives (ne serait-ce que pour enlever un pansement !) : nous en revenons au processus nous permettant d'enregistrer l'intensité d'une douleur afin de ne pas se refaire piéger au deuxième tour.
Mais alors, pourquoi ces douleurs lourdes ?
Ces dernières, plus qu'un avertissement, nous indique l'état dans lequel se trouve notre corps. Lorsque nous avons un problème digestif, il semble plus efficace que la douleur s'étende jusqu'à ce que celui-ci disparaisse : si ce n'était pas le cas, si une simple douleur vive marquait le début d'une crise au foie, et que celle-ci ne se prolongeait pas dans le temps, jamais nous ne saurions si le traitement a été réellement efficace ou non, si nos organes sont rétablis. La douleur lourde trouve donc également toutes ses justifications.

Mais voilà qu'une question - moins fréquente - s'impose, et en implique une autre. Qu'est-ce que la douleur ? La douleur est une sensation, une émotion, une réaction psychique... La douleur se ressent, mais la douleur semble abstraite, nous ne pouvons la saisir, et la décrire avec précision. A ce semblant de définition nous rajouterons l'aspect désagréable dont nous avons traité plus haut. C'est à ce niveau que la question qui nous intéresse demeure. En quoi la douleur est-elle désagréable ? Puisque la douleur est une sensation, et qu'une sensation est subjective, qu'elle dépend et se rattache au sujet, en quoi serait-elle universellement désagréable ? En quoi ce ressenti psychique nous blesse-t-il tant alors que ce n'est qu'un ressenti, quasiment une impression ? Qu'est-ce qui nous permet de qualifier la douleur de "désagréable" alors que celle-ci est subjective ?
Nous pourrions tout d'abord nous dire que nous ressentons la douleur comme une gêne, un malaise, car nous sommes conditionnés ainsi, car dès l'enfance, on nous apprend à associer l'émotion que nous ressentons lorsque nous nous blessons au danger, à travers les cris, la peur que l'on peut percevoir de l'entourage dans une telle situation. Mais il ne semble pas que ce soit le cas. Il semble en effet que les conséquences de l'aspect désagréable de la douleur - à savoir, expression de la détresse, grimaces, cris, pleurs... - soient innés. Ainsi un bébé tout juste né, n'ayant donc subi aucun conditionnement, exprimera la douleur d'une façon similaire à un adulte. La douleur est donc de nature désagréable, cet aspect s'inscrit dans sa finalité.
Cependant, même si la douleur est de nature désagréable afin de répondre pleinement à son devoir de prévention, il semble que cette nature ne soit pas figée, il semble que, de part l'aspect totalement psychique de la douleur, il soit possible d'en changer la perception. C'est ainsi qu'Epictète, cité plus haut, restait totalement impassible à cette sensation, et que d'autres stoïciens comme lui ont également appris à la faire. C'est ainsi également que certaines personnes supportent mieux la douleur que d'autres. La douleur est une perception, dont nous pouvons - plus ou moins - choisir notre propre interprétation, car il semble qu'il nous est possible - bien que difficile - de changer sa nature première. Nous citerons par ailleurs le masochisme, qui, plus loin que l'impassibilité face à la sensation de douleur réalisée par les stoïciens, consiste à la recherche du plaisir dans cette même douleur - concept bien connu par le public en lien avec les pratiques sexuelles, mais le masochisme existe également dans le cas d'une personne recherchant volontairement la douleur morale.

Ainsi, si de part son origine nerveuse - qui implique son caractère psychique -, la douleur physique peut être minimiser à travers l'interprétation que le sujet en fait, la douleur morale, elle, ne partage bien souvent aucun lien de parenté avec le physique. L'origine étant par conséquent directement psychologique, il est bien plus difficile de se convaincre que ce que nous ressentons n'est qu'une impression, comme nous pouvons le faire avec la douleur physique, car cela reviendrait à nier l'origine même de notre souffrance. Et nous sommes d'autant plus impuissant face à la douleur morale - par rapport à la douleur physique - qu'elle implique toujours directement, ou indirectement, l'autre.
J'en conclus donc, à mon humble et petit avis - petit car non influent et impuissant, non pas peu convaincu -, que la douleur physique n'est rien face à la souffrance morale. Mais là demeure un autre sujet.

C'est ainsi qu'il existe aux deux extrémités l'homme heureux, ou du moins, l'homme bien servi, à qui la douleur physique paraît une injuste épreuve, et l'homme qui a perdu, non pas une partie de poker, non pas son porte-monnaie, non pas sa jambe, non pas même son pain, mais qui a perdu ce qui comptait le plus pour lui, et qui par conséquent, s'est perdu, celui pour qui la douleur physique n'est qu'un problème secondaire, voire tertiaire, car elle ne concerne que lui.

"La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps." Publius Syrus

 

San, 11 août 2014

2 mai 2014

La Liberté

Ce texte a été écrit il y a deux ans de cela. Veuillez nous excuser pour le décalage avec l'actualité et un léger changement de style.

"Liberté, Egalité, Fraternité"


Encore une fois à la télévision, j'entendis Nicolas Sarkozy dire "[...] car la liberté et l'autorité sont complémentaires." Dieu sait que je n'ai rien de spécial contre Nicolas Sarkozy (de plus que je n'aurais contre les autres personnalités politiques), mais, laissez-moi rire !

Que reste-t-il de la Liberté dans notre société ?

Permettez-moi d'abord de prouver par a + b que nous sommes dépendants de l'argent, par notamment, un exemple très simple : la crise. Car, en effet, cela démontre bien que, si financièrement, on va mal... TOUT va mal. On a perdu notre triple A : mon Dieu, serait-ce la fin du Monde ? Le 21 décembre 2012 avant l'heure ? Aujourd'hui, sans argent, personne ne peut rien faire ! Nous n'avons pas appris les principes fondamentaux de la survie. Application : Mettez un français dans une forêt seul pendant un mois (période pendant laquelle il peut survivre sans manger) et vous le retrouverez sous forme de cadavre. Voire avant, s'il n'a pas su trouver à boire. Non : nous, aujourd'hui, on nous apprend, que si une entreprise fait des bénéfices, elle a quand même la capacité d'offrir un salaire plus élevé à l'homme qu'à la femme. Pour résumer.

Ainsi, sachant que nous sommes dépendants de l'argent, et que chaque dépendance nous enlève un peu de Liberté, voyons s'il reste des secteurs dans lesquels nous ne sommes pas dépendants de l'argent.

Nous allons prendre des événements très simples de la vie de tous les jours.

1 : Est-ce gratuit de marcher ?
Oui ! Cependant, attention. Cela va jusqu'à un certain point. Si vous avez mal au pied, il va falloir payer pour se faire soigner, beh oui ! La santé n'est pas gratuite ! Mais sinon, marcher est gratuit ! (hors coût éventuel d'une paire de chaussures). Par contre, vous comprendrez qu'on ne peut pas marcher gratuitement PARTOUT. Beh oui. Vous comprendrez bien qu'aujourd'hui chaque parcelle de terre est considérée comme appartenant à un humain, et ainsi considérée comme espace privé. Je vous l'accorde, il reste encore quelques espaces publics. Dont la plupart sont... payants ! Cependant, le pire dans cette histoire d'espace reste tout de même les frontières... Comme si la Terre était démarquée ! ..."Alors, ici, c'est à ceux qui ont des papiers, où, dessus, y a marqué : Français, et là, c'est ceux où sur le petit papier, y a marqué : Anglais." Je ne vois pas pourquoi la Terre serait divisée en plusieurs parties inégales, empêchant les uns et les autres de se déplacer où ils veulent ! En quoi le lieu de notre naissance nous rattacherait à une zone limitée ? Qui sommes-nous pour nous interdire mutuellement certains territoires de cette Planète à laquelle nous appartenons mais qui ne nous appartient en rien ? Ce concept m'échappe totalement ! Enfin, en clair, on a un espace assez limité...

2 : Est-ce gratuit de parler ?
Oui ! Mais encore une fois pas PARTOUT. Dans certains pays, vous n'avez pas le droit de TOUT dire. Mais bon, après, il faut apprendre à parler, pour pouvoir parler. Alors, est-ce que c'est gratuit, ça ? Eh bien... A partir du moment où on a des parents, oui. Super ça alors, c'est encore gratuit d'avoir des parents ! Est-ce que c'est encore gratuit d'avoir des enfants ... ? Jusqu'à preuve du contraire, la conception est gratuite, si vous êtes considérés comme "normal"... Par contre, ne pas en faire, ce n'est pas gratuit ! Eh oui. La pilule alors ? Le préservatif ? Ce ne serait vraiment pas marrant si se protéger n'était pas payant ! Beh ouai, un peu de fun ! Cependant, si vous avez des problèmes, que vous êtes stériles, par exemple, il faut payer pour avoir des enfants, eh oui ! Mais merde à la fin, vous n'aviez qu'à être normal quoi ! C'est pas vous qui fabriquez les éprouvettes après, hein ! Donc, concevoir des enfants, c'est presque gratuit ! (... pour l'instant... sélection génétique artificielle en approche !). Mais en avoir alors ? Eh bien, je ne pense pas qu'on puisse en dire autant. Déjà, un enfant, ça s'entretient ! Faut les nourrir, les soigner... C'est pas donné tout ça ! Alors, soit on le laisse mourir, soit on paye. A part ça, pas de grande dépendance financière apparente.

3 : Est-ce gratuit de voir ?
Alors, oui, mais pas TOUT, encore une fois. Si l'envie vous prend d'aller voir un célèbre tableau d'un célèbre peintre, ce ne sera pas forcément gratuit ! Si une autre envie vous prend d'aller voir l'intérieur d'une grotte où cette putain d'espèce que constituent les humains n'a aucunement participé dans la mise en place de ce magnifique et harmonieux spectacle tout en couleur de stalactites et de stalagmites dû au travail de l'Eau, vous devrez tout de même payer. Ah ! Et bien sûr, toujours pareil, les lunettes, c'est pas gratuit...

4 : Est-ce gratuit d'entendre ?
Bon, je vais me répéter : TOUT n'est pas gratuit à entendre. Si vous voulez écouter un CD sur votre chaîne hi-fi, il va falloir payer le CD, et la chaîne hi-fi (à moins que vous ne le piratiez, mais vous risquerez alors de payer une amende). Et... Encore une fois... Si vous avez des problèmes d'audition, AUDIKA, la réponse est là : environ un petit millier d'euros pour l'appareil, les coûts de l'opération parfois, et le tour est joué ! Attention cependant, ils prévoient une nouvelle loi sur la taxation de l'écoute du chant des Oiseaux...

5 : Est-ce gratuit de goûter ?
Allez, je suis partie dans les sens, je vais faire les cinq, tant qu'on y est ! Non, ce n'est pas gratuit de goûter. Sauf pour les petits boûts de saucisson dans les marchés qui sont là pour vous faire acheter le saucisson entier, ou encore, à moins que vous ne vous mettiez à manger l'herbe de VOTRE jardin, car si vous mangez celui du voisin, vous aurez peut-être une amende à payer (et encore, pour être gratuit, il faut déjà que ce ne soit pas vous qui ayez planté votre pelouse...). Sinon, quoi que vous mangiez, ce ne sera pas gratuit. Si, je vous l'accorde, vous pouvez toujours vous nourrir de mûres des haies, qui elles, sont gratuites, tout en priant pour qu'elles ne soient pas empoisonnées de divers insecticides...

6 : Est-ce gratuit de toucher ?
Oui ! Pour le moment, oui ! Et même toucher de l'argent, c'est gratuit ! Cela dit, il faut travailler, normal. Mais sachez, cependant, que si vous ne touchez pas beaucoup d'argent au début de votre vie, vous n'en toucherez certainement pas beaucoup à la fin, si vous réussissez, du moins, à survivre, car la solidarité est une force ! ... euh. Car les études, c'est payant, à partir d'un certain âge, et qu'à moins de choisir d'avoir fait du théâtre toute sa vie pour finalement faire semblant de taper dans un ballon et de tenter des semblants de chutes spectaculaires (mais non, enfin, je ne parle pas de football !), il faut généralement avoir fait des études pour gagner beaucoup d'argent !

7 : Est-ce gratuit de sentir ?
Oui ! Alors, ça, c'est génial quand même... C'est gratuit de sentir ! Et même, que si vous habitez à côté d'une déchetterie, où les êtres que l'on qualifie d'humains viennent déverser des tonnes d'objets qui marchent encore mais qui sont considérés comme trop vieux, et qui vont finir en putréfaction, cette alléchante odeur sera gratuite ! Et même, que si vous habitez à côté d'une usine qui détruira ces déchets, ou encore, produira on ne sait quelle connerie comme par exemple... allez, des machines à sous ! Eh bien, la délicate odeur des gaz à effets de serre (qui n'en ont soit dit en passant généralement pas, ce qui est d'ailleurs encore plus rassurant) et autres rejets toxiques viendra vous caresser le nez chaque jour ! Eh oui, même quand vous allez en ville, respirer la pollution, c'est gratuit... Quelle chance ! L'humain fait en sorte que chaque chose agréable soit gratuite, et puisse lui revenir sous forme d'argent ! (Le cancer des poumons n'étant généralement pas gratuit). Ah ! Autre chose. Sentir bon, ce n'est pas gratuit non plus. C'est même cher. A moins que vous ne preniez du bas de gamme, et que vous choisissiez de vous aspergez d'urine d'Ânes - je suis très sérieuse : viva la contrefacción !

Nous sommes loin d'être libres. Après, je ne dis pas que, telle étant la mentalité de l'être humain actuel, si nous étions totalement libres, tout irait bien : il y aurait sans doute encore plus d'irrespects, d'assassinats, voire de cannibalisme ? Je l'ignore. Il faudrait un changement total de l'être humain pour pouvoir espérer obtenir la véritable Liberté. Celle-ci tant recherchée semble, certes, impossible à effleurer de nos jours, étant donnés les différents niveaux mentaux qui nous animent, dont même le plus haut d'entre les hommes est certainement le plus bas des espèces animales. 


Mais je vous en prie, arrêtez de dire qu'on est libres.


"La Liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à ne pas être soumis à celle d'autrui." Jean-Jacques Rousseau


San, 19 février 2012

 

1 mai 2014

L'Hypocrisie

L'Hypocrisie

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L’hypocrisie est partout autour de nous. L’hypocrisie est l’essence même de nos sociétés. Pire encore, l’hypocrisie est l’essence de bien d’entre nous -même de ceux qui ne s’en rendent pas compte.
L’hypocrisie est un masque, un masque que nous nous forgeons. Plus que simples mensonges et sourires faux, c’est un autre visage que nous prenons. Parfois pour nous protéger, parfois pour sembler meilleurs aux autres. Et, au fond de nous, cela nous rend pire. Bien des gens sont hypocrites parce qu’ils sentent qu’ils n’ont pas le choix. J’ai été dans un collège et un lycée publics, de ceux que l’on trouve partout. Les pré-adolescents et les adolescents sont des monstres entre eux, près à dénicher la moindre faille pour faire mal. Dans ces cas-là, que l’on soit populaire, ou que l’on soit bouc-émissaire (et même entre les deux car il y a aussi un juste milieu), pour bien des gens, on décide de s’ériger une muraille entre nous et les autres. Cette muraille, c’est l’hypocrisie. Lorsque l’on regarde la définition de l’hypocrisie, la première, dans le Larousse, on trouve ceci :
« Attitude consistant à dissimuler son caractère ou ses intentions véritables, à affecter des sentiments, des opinions, des vertus qu'on n'a pas, pour se présenter sous un jour favorable et inspirer confiance. »
L’hypocrisie est donc un mal bien plus profond que le mensonge d’un camarade sur votre nouvelle coupe de cheveux, que ce soit pour vous faire plaisir ou pour entrer dans vos bonnes grâces, ou même pour imiter tout le monde. C’est une chose vicieuse, que l’hypocrisie. Elle vous dissimule aux autres, et il peut en résulter deux choses : soit votre attitude hypocrite vous colle tellement à la peau qu’elle en devient votre véritable attitude, que vous oubliez vos principes de base pour vous en faire de nouveaux… soit vous devenez la seule personne, ou presque, à savoir qui vous êtes vraiment.

D’expérience, le deuxième cas est dur, très dur. Il fait mal. Il fait souffrir. On ne se sent plus soi-même, on se sent imposteur. Heureusement on peut arrêter la mascarde à tout moment même si ce n’est pas facile.
Contrairement à ce que l’on voudrait croire, l’hypocrisie ne nous présente justement pas sous un jour favorable, car lorsque ce n’est que pour entrer dans un groupe, quel qu’il soit, la plupart des gens va savoir que vous êtes une personne hypocrite. Et pourquoi ? Car lorsqu’il s’agit d’un groupe où il faut s’oublier pour y entrer, alors la plupart des gens qui en font partie sont eux-mêmes des hypocrites. Tout ça pour quoi ? Pour renier ce qui fait que nous sommes différents, et uniques en ce monde, pour devenir la copie de quelqu’un d’autre.
Au-delà, il y a ceux qui sont hypocrites pour manipuler et arriver à leurs fins. Ceux-là sont pires, car le premier cas est plutôt inoffensif, de base. Mais les hypocrites qui le sont pour manipuler les gens sont dangereux, ils ont de belles paroles, et ce sont souvent ceux qui sont chefs des groupes susnommés. Et ils peuvent être les chefs de groupes d’une plus ou moins grande importance.
Si vous êtes venus lire les articles de ce blog, je suppose que vous voyez où je veux en venir, aussi je ne vais pas développer ma pensée plus que cela.
Mais sachez que si vous êtes hypocrites avec les autres, vous êtes hypocrites avec vous-mêmes. Sachant que vous êtes la seule et unique personne avec qui vous êtes certains de vivre toute votre vie durant, ce serait quand même ballot de vous mentir à vous-même. Et cela va vous faire mal, très mal de vous renier. Chassez le naturel et il revient au galop, comme on dit… on ne peut pas être en paix avec soi-même si l’on agit juste pour plaire aux autres. Surtout que, généralement, ces personnes ne représentent qu’une petite partie de celles que l’on rencontrera dans sa vie. Et, plus généralement, si vous êtes hypocrite pour plaire à ces personnes, c’est que ce ne sont pas de vrais amis. Oui, peut-être voulez-vous juste plus de popularité, et je pourrais disserter des heures pour expliquer que vouloir être populaire ce n’est pas franchement l’idée du siècle et en plus ça ne sert pas à grand-chose sur le long terme. Mais c’est une autre paire de manche.
Malheureusement, Maurice Donnay disait : « Il n’y a pas de société possible si elle n’est fondée sur l’hypocrisie. » Et j’espère que tout le monde, un jour, lui prouvera qu’il avait tort.

 

Rovarandom

28 avril 2014

Tant que nous serons critiquables, nous critiquerons.

Lectrices, lecteurs, et autres, survoleurs de blog,

En ces temps difficiles où la confusion des valeurs règne sur l'espèce humaine, nous sommes confrontés à la reproduction incontrôlée des vices entraînée par un phénomène que nos spécialistes appellent l'effet de mode, ou encore, le désir triangulaire. Son principe même appelle à la contagion, c'est ainsi que la totalité de l'humanité est aujourd'hui concernée. Les symptômes sont un manque d'originalité et une forte tendance à copier les uns sur les autres. Le mal même est devenu aujourd'hui l'un des principaux produits exportés dans le monde entier par nos contemporains. Les gouvernements sont débordés, aucun n'échappe à l'épidémie. Jusqu'à aujourd'hui, nous avions décidé de garder les médias en dehors de tout cela afin de ne pas provoquer d'émeute. Mais la maladie a pris une ampleur trop importante pour que nous puissions en diminuer les effets sans prévenir les personnes atteintes.

Si nous sommes réunis aujourd'hui, c'est parce qu'il est de notre devoir à tous de prendre des mesures le plus tôt possible afin de protéger les générations à venir. Avant que le conformisme ne s'inscrive dans le génome humain, nous devons agir.

Je déclare donc la critique de la société ouverte. Elle prendra la forme d'articles dont les seules contraintes sont l'unicité du thème traité et la particularité de commencer et de finir par une citation. Les deux premiers posts constituent des archives d'une tentative de critique qui eut lieu il y a fort longtemps et qui est à l'origine de ce projet que nous tentons de mettre en oeuvre aujourd'hui. Nous vous prions d'excuser un éventuel changement des styles d'écriture et le décalage avec l'actualité que l'on peut y déceler.

En attendant un tournant dans l'évolution de la maladie, protégez vos enfants, évitez les foules, et surtout, ne regardez pas trop la télé. 

Bêêêhment vôtre,

Les Moutons Noirs

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  • Quand Noé a pris des moutons dans son arche, il ne pensait pas qu'ils allaient peupler la Terre au nombre de 7 milliards. Maintenant, ils essayent tous de devenir plus blancs les uns que les autres. Malgré cela, certains se roulent encore dans la boue...
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